La motivation est un carburant, et parfois le réservoir est vide.

Lorsque j’étais coach scolaire, j’avais construit une grille d’analyse pour comprendre pourquoi un jeune se démotivait. Elle me servait à repérer où était la fuite. J’avais rangé les 5 ingrédients à surveiller sous l’acronyme CLERC.

Ainsi, je me demandais : “Ce jeune, se sent-il Capable ?” Je vérifiais alors son niveau d’estime. Comment évalue-t-il ses forces par rapport à la tâche qu’il a à accomplir ?

Se sent-il Libre ? Je vérifiais alors son niveau d’autonomie. Ressent-il trop de contraintes ?

Se sent-il Efficace ? Je vérifiais son niveau d’organisation. Obtient-il les résultats à la hauteur de son investissement, de son travail ? Ne faudrait-il pas qu’il change ses méthodes ou qu’il en teste de nouvelles ?

Se sent-il Reconnu ? Je vérifiais alors s’il recevait des signes de reconnaissance.

Se sent-il Concerné ? Je vérifiais alors s’il percevait une utilité à ce qu’il faisait. Si cela avait du sens pour lui.

Avec ma nouvelle casquette de recruteuse, je m’aperçois que ma grille d’analyse garde tout son sens avec les candidats que je reçois. Elle s’applique parfaitement au monde du travail. Elle m’est particulièrement utile pendant l’intégration de mes candidats.

Dans le monde du travail, les fuites de motivation sont les mêmes, et les méthodes pour les réparer aussi.

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